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            Sans oublier le fameux Mouhotia batesi (fig. 12), l’un des  ©PHILAO-135
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            plus beaux carabes connus à ce jour, trouvé en 1861 par
            H. Mouhot dans les montagnes du Laos et décrit par le
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            naturaliste  français  Francis  de  Laporte  de  Castelnau.
            Depuis sa découverte, il fait la fierté du Laos dont il est
            devenu l’insecte emblématique et figure même sur des
            timbres  de  plusieurs  pays d’Asie  du  Sud-est  (fig. 13 et
 Fig. 1a    14).
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                                                               Fig. 16 : sauvage Stieng, d’après un dessin d’Henri Mouhot
                                                Fig. 13: Thaïlande        (gravure publiée dans la revue Le Tour du Monde, Paris, 1863)
                                               série de 4 TP - 2001
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                                         Fig. 14: Laos - série de 8 TP
             Fig. 12: specimen de carabe
                         Mouhotia Batesi
                                                 2002 - Y&T 1462
            Mais  Henri  Mouhot  n’était  pas  seulement  naturaliste.
            Tout  l’intéressait  et  sa  curiosité  ne  se  limitait  pas  aux
            espèces  animales.  Son  récit  de  voyage  posthume
            montre  l’intérêt  qu’il  portait  à  tous  les  domaines  de   Fig. 17 : singes jouant avec un crocodile dans la rivière de
                                                                              Chantaboun, Siam (dessin original d’Henri Mouhot)
            l’exploration  :  géographie,  histoire,  architecture,
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            populations et mœurs locales. Il troquait volontiers son
            filet  à  papillon  ou  son  fusil  de  chasse  pour  se  mettre
            dans la peau de l’archéologue ou de l’ethnologue. Ainsi,
            en plus des fiches scientifiques qui accompagnaient les
            animaux  récoltés,  il  rédigeait  des  comptes-rendus
            détaillés,  accompagnés  de  dessins,  portraits,  cartes  et
            relevés  de  terrain  qui  décrivaient  avec  beaucoup  de
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            pertinence  et  quelquefois  même  d’humour  chaque
            région  qu’il  traversait  (fig.  15,  16,  17,  18).  Ces
            documents sont précieux car ils constituent les tout pre-
            miers témoignages sur des territoires jusque-là très peu
            connus.  La  Royal  Geographical  Society  et  la  Zoological
            Society de Londres conservent les exemplaires qu’elles   Fig. 18 : carte de Korat et ses environs par Henri Mouhot
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            recevaient  en  même  temps  que  les  collections
                                                                               (datée du 25 février 1861)
            d’animaux transmises par M. Stevens.
                                                               Les  autres  manuscrits  que  l’infortuné  voyageur  a
                                                               conservés  avec  lui  jusqu’à  sa  mort  tragique  (carnets,
                                                               notes, lettres, croquis) ont été récupérés par ses deux
                                                               fidèles  guides  laotiens  et  transmis  en  Angleterre  à
                                                               sa famille qui a souhaité les conserver. Mais à l’initiative
                                                                                               ©PHILAO-135
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                                                               ces  archives  ont  été  rendues  publiques  grâce  à  la
                                                               publication  des  deux  éditions  posthumes  des  récits  de
                                                               voyage  de  l’explorateur  (fig.  19)  :  en  français  (Voyage
                                                               dans  les  royaumes  de  Siam,  de  Cambodge,  de  Laos  et
                                                               autres  parties  centrales  de  l’Indo-Chine,  Le  Tour  du
                                                               Monde, Paris, 1863) et en anglais (Travels in the central
 ©PHILAO-135 ©PHILAO-135          ©PHILAO-135              22   the years 1858, 1859 and 1860, John Murray, Londres,     ©PHILAO-135
                                                                                          ©PHILAO-135
            Philao n° 135  ©PHILAO-135
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            Fig. 15 : façade septentrionale des ruines d’Ongkor-Wat
                                                               1864).
                          (dessin original d’Henri Mouhot)
                                                                                               ©PHILAO-135
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